Kommentar vum Fotograf:
Revenir pieds nus
dans les traces trop larges
comme si on rentrait chez soi.
Glisser sur le sol
se laisser écorcher
par les échardes de la mémoire
et rendre grâce à la source
à la leçon de l’humus
à l’éclatement végétal.
Il faut
murmurer d’une voix profonde
les rêves éteints
la cendre lavée de tout l’ocre humain.
Il faut dire à voix froissée
ce qui hurle en soi
avant de se taire.
Anonyme 2008